À propos

Ce blog est consacré à la variation du français à travers les régions du monde.

Les cartes ont été créées dans le logiciel R, au moyen du package ggplot2, principalement. Certains fonds de carte ont été récupérés du site Stamen Design, qui les distribue sous licence CC BY 3.0 (ces fonds de carte ont été crées à partir du matériel rendu disponible par OpenStreetMap, distribué sous licence ODbL), les coordonnées spatiales (longitudes, latitudes et « shapefiles ») sont celles fournies par ArcGis. Pour plus d’information sur la confection des cartes, vous pouvez contacter l’auteur.

Crédits : les cartes ont été générées à partir des résultats d’enquêtes dirigées par des linguistes des universités de Louvain-la-Neuve, Zurich, Genève, Strasbourg, Neuchâtel, Paris-Sorbonne et Bangor. Ces enquêtes ont été lancées dans le cadre de différents projets de recherche financés en partie par le Fonds National Belge de la recherche scientifique, le Fonds National Suisse de la recherche scientifique et la Délégation à la Langue Française et aux Langues de France.

Copyright : pensez à citer le blog et l’auteur si vous utilisez les cartes ou les figures présentées sur ce blog !

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53 réponses

  1. Py Jean-Louis

    Passionnants, ces travaux et ces quiz ! Ayant beaucoup bourlingué en France, j’ai retrouvé beaucoup d’expressions régionales que j’ai progressivement appris à connaître. Par contre, je constate que mon français « spontané » s’est beaucoup policé sans doute du fait de mes études, de mon milieu socio-professionnel et du métissage dû à ma mobilité géographique. Je suis surtout frappé par le fait que mes parents (nés dans le Jura français il y a exactement un siècle) ou même ma sœur qui est restée dans le Jura français, auraient répondu très différemment de moi.

    1. Vincent SCHNEITER

      Je cherche l’existence et l’origine du verbe « foufnaquer » utilisé chez mes parents à Reims (Marne). C’était toujours employé sur le mode interrogatif : qu’est-ce que tu foufnaques ? Signifiant : que cherches-tu (de façon peut-être désordonnée, confuse) ? La personne qui foufnaque remue des objets, les déplace, fait du bruit, fouille, mais sans avoir dit pourquoi ni ce qu’elle vise exactement. Merci à celles et ceux qui reconnaîtraient ce verbe ! Cordialement. Vincent Schneiter

    1. clement genestoux

      Super ce petit traité !
      Par contre, pour Gail ou Geye, il manque l’auter définition de vieille chose, rebut.
      Toujours rien sur enki, enfi, enfigeye, enchoumi, etc…

  2. FERREOL

    Dans un sketch de « Catherine et Liliane » la semaine dernière dans le petit journal de canal plus, Alex Lutz a trahi son origine alsacienne en parlant de foehn…

  3. Qu’entendez-vous par « nos régions » ? S’agit-il de toute la francophonie ? Si oui, il peut vous intéresser de savoir que j’ai mis en ligne (en OCR…) toute la Flore populaire d’Eugène Rolland, ainsi que les noms de plantes du Dictionnaire du français de Côte d’Ivoire de Suzanne Lafage. Voir mon site web Pl@ntUse, où je compile aussi un Dictionnaire étymologique des noms de plantes.

      1. Anonyme

        Sans oublier la variante « Il se fait quelle heure ? ». Je l’utilise en Franche-Comté, mais incapable de savoir d’où elle vient et si elle n’est que familiale ou non.

  4. Paul

    Sympas ces enquêtes. C’est la diversité linguistique de nos terroirs. Je verrai bien une petite enquête sur « ce tantôt » pour « cette après-midi ». Apparemment c’est employé dans plusieurs régions de France / Suisse / Belgique et pas que dans ma Savoie natale.

      1. Il y a des chances que l’usage de « tantôt » soit un archaïsme (il a appartenu au français commun, puis il a disparu sauf dans certaines régions… devant du coup un régionalisme !)

      2. Hélène

        Je viens de Rouen, et mes grands-mères disent « tantôt » pour « cet après-midi ». Mais au Québec, où j’ai passé quelques mois, « tantôt » veut dire « tout à l’heure ».
        Merci pour vos études très intéressantes !

      3. J’arrive un peu après la guerre, mais en Touraine rurale où j’ai grandi dans les années 1990, on utilisait couramment « ce tantôt » pour dire « cette après-midi », comme dans « on se voit ce tantôt » ou « à ce tantôt » ! Sinon, bravo pour ce boulot, c’est captivant. Auriez-vous quelques liens vers des publications scientifiques qui détaillent la ou les méthodes d’enquêtes ? Leur lecture m’intéresserait. Merci !

  5. Lyz

    Bonjour, habitant en Belgique, j’utilise plus souvent « couque au chocolat » que « pain ou chocolat ». J’ai aussi vu un billet sur le terme « nareux » que j’utilise sans pourtant habiter dans le Namurois ou au Luxembourg et qui désigne pour moi quelqu’un qui ne veut pas boire dans la même bouteille qu’une autre personne. Bonne continuation!

    1. Lexa

      Nareux s’emploie également en Lorraine, du moins en Meurthe-et-Moselle et dans les Vosges. Les expressions utilisées dans ces 2 départements diffèrent pas mal de celle utilisées en Moselle, dont le patois à des origines très germanique.
      Quant à la Meuse, je ne connais pas suffisamment pour me prononcer.

      1. Vraiment un site très sympathique que je viens de découvrir ! On dit plutôt « néreux » en M&M.
        Tout comme je lisais l’article sur « dalle » où il est évoqué le « chéneau », mais aucun Lorrain, dans une conversation courante, n’utilise ce terme mais « chanatte » avec qq variantes de prononciation selon le secteur.

    2. Jeanine Dupont

      Bonjour, je confirme que « pain au chocolat » ou « petit pain au chocolat » ne s’utilise qu’en minorité par rapport à « couque au chocolat ». Vous pouvez aussi relever cette différence de couques (viennoiseries) avec une autre : ce qui est un « chausson aux pommes » devient une gozette (presque toujours aux pommes d’ailleurs et si non précisez).

  6. Vincent Tixier

    Une anecdote qui peut vous amuser…
    En avion sur une ligne Paris-Moscou en 1989 je discute avec ma voisine. Nus parlons longuement de choses et d’autres très aimablement. Parisienne, la 20aine, elle étudie le russe aux langues O. Au moment de nous séparer à la fin du trajet, elle me félicite pour la qualité exceptionnelle de mon français ! (je suis lyonnais…) Joueur, je lui demande ce qui aurait trahi que je puisse être étranger. Elle me répond : « Quand je vous ai demandé l’heure, vous m’avez répondu ‘c’est telle heure’ ; aucun français n’aurait jamais dit ça. On dit : ‘Il est telle heure’  » Ça m’avait fait beaucoup rire et je lui ai dit qu’à Lyon, il n’était jamais l’heure mais que c’était toujours l’heure. Il s’est trouvé que nous nous rendions au même stage de russe à l’Institut Pouchkine pour y apprendre le russe entre… français.

    1. Carrié

      Bonjour Mathieu et bravo pour tout ce travail passionnant! j’ai entendu parler de toi sur France Inter et j’ai souri…je me suis souvenue que lorsque nous nous sommes rencontrés, il y a 17 ans, mon vocabulaire et ma prononciation de bretonne originaire de Normandie t’amusaient et je vois que tu n’a jamais cessé de s’intéresser à la langue française! Je te félicite et te remercie au nom de toute la communauté francophone de contribuer à notre enrichissement à tous, je suivrai de près ces recherches. Bien à toi, Marie Carrié

      1. Marie Carrié

        Mathieu,

        J’ai bien reçu ton mail et je t’ai répondu longuement à l’adresse indiquée … Si tu n’as toujours rien reçu à ce jour, dis-le moi, j’écrirai une nouvelle fois sur ce site pour te donner publiquement mon adresse à mon tour. Je suis impatiente de te lire, Marie

  7. Eva

    Je trouve qu’il serait quand même intéressant de laisser apparaître la Corse, malgré la diversité des réponses ça peut toujours être intéressant à regarder.

    Pour ceux qui liraient les commentaires, voici quelques perles du français régional corse.

    • « aller » quelque part est très peu employé, généralement on « monte » ou on « descend » quelque part. (« je monte à Paris, je descends à Ajaccio »)

    • Deuxième chose interessante, apparemment ça existerait aussi vers le sud-est mais en Corse on utilise « autant » pour peut-être : « autant demain les bateaux font grève »

    • Autre curiosité : la répétition des deux premiers mots à la fin de la phrase :  » tu l’as vu aujourd’hui Hélène tu l’as ? », « il dit n’importe quoi il dit »
    Très étrange mais tellement courant !

    Bravo pour vos cartes, j’adore voir la différence de prononciation dans les différentes régions !

    1. J. J.

      « aller » quelque part est très peu employé, généralement on « monte » ou on « descend » quelque part. (« je monte à Paris, je descends à Ajaccio »)

      A Angoulême, on « monte » à Paris ou à Poitiers, et on « descend  » à Bordeaux ou à Bayonne.

  8. Mathieu Coubès

    Bonjour,
    Je ne vois pas (mais je n’ai pas tout parcouru) de référence aux langues régionales. Il me semble que c’est pourtant un prisme d’analyse très pertinent. Par exemple, l’influence primordiale du languedocien dans l’accent/prononciation ET les particularismes de vocabulaire des départements concernés.Constater et cartographier par des enquêtes au final a beaucoup moins de portée et d’intérêt.

    Bien cordialement
    MC

  9. clement

    Bonjour, je ne sais pas où poser ma question, cela fait de nombreuses années que je recherche des informations sur les interjections « enchoumi, enfi, enki, enfigèye, enchoumigèye, enchougèye, enchoubab » etc… Utilisés en lieu et place du « enculé » de ponctuation en fin de phrase ou en interjection ; par exemple : « Enchoumi, y me met gavé la quinte ! »

    Très utilisé à Bordeaux et particulièrement à Bruges (banlieue maraîchère) je ne l’ai pas entendu ailleurs à part rarement dans les Landes (mais peut-être pas des bordelais). J’ai essayé plusieurs recherches avec des orthographes différentes : impossible de trouver quoi que ce soit !

    J’en profite pour suggérer une idée de recherche également sur « quinter, avoir la quinte, quinteux » (avoir les boules) dans le Bordelais.

  10. Françoise Lasser

    Pour commencer le questionnaire, vous utilisez  » débuter » qui est un verbe intransitif!
    Au demeurant, vos études sont passionnantes.
    Françoise

  11. junono

    Bonjour, I could like to purchase your book « Atlas du français de nos régions » in Kindle format, however it is not available at Amazon in other countries.

    https://www.amazon.fr/gp/product/B07F76LBPP/

    Is it possible for you to sell it in Amazon US or Amazon Japan?
    I watched Quotidian TV program presented by Jules Grandin and find your book really interesting.
    Many French kindle books are available in other countries and I sometimes buy these. However, yours are not…

    Thank you for your consideration and hope I can read your book soon.

    Beside, I am always wondering difference of numbering by region.

    French must be good in mathematics than Swiss or Belgium.

    – quatre-vingt-onze
    – nonante et un

  12. Vincent HARDY

    Félicitations pour votre travail ! J’ai lu au détour d’un article que l’un ou l’une d’entre vous est Mauriennais : je suis de Modane !
    Bien vous,

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