Ces mots qui ne se prononcent pas de la même façon d’un bout à l’autre de la France

C’est bientôt le début des grandes vacances pour la plupart d’entre nous. Si vous avez la chance de partir (loin) de chez vous, il est fort probable que vous vous retrouviez en face de francophones qui ne prononcent pas tout à fait certains mots de la même façon que vous… Ne vous étonnez pas donc si on vous regarde comme une bête curieuse quand vous ouvrirez la bouche !

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Dans ce nouveau billet, nous vous proposons une dizaine de cartes qui vous aideront si vous souhaitez adapter votre prononciation pour parler de la même façon que les locaux. NB : la Suisse et la Belgique ne sont pas représentées sur ces cartes (nous leur consacrerons un billet à part entière).

Les cartes de ce billet ont été réalisées à partir des résultats d’enquêtes conduites sur le web, auxquelles près d’une dizaine de milliers d’internautes ont pris part. Si vous voulez contribuer aux enquêtes (c’est anonyme, gratuit et ça prend moins de 10 minutes – faites entendre votre voix ! Plus les participants sont nombreux et dispersés sur le territoire, plus nos cartes seront fiables), cliquez ici.

Persil

Selon votre usage, le mot persil rime-t-il avec le mot cil ? En d’autres termes, prononcez-vous le mot persil en faisant entendre la consonne -l finale ? La plupart des dictionnaires de grande consultation (v. notamment le Petit Robert), ne signalent que la prononciation sans consonne finale (le TLFi est, comme d’habitude, plus sensible à la variation ; il signale les deux prononciations, sans les localiser).

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La carte ci-dessous montre pourtant que la prononciation du -l est majoritaire sur l’ensemble de l’Hexagone (voir les zones en fuchsia), la non-prononciation de cette consonne (zone en vert) ne s’étale que sur quelques département du centre de l’Hexagone :

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Figure 1. Aire de (non-)prononciation de la consonne finale du mot persil, d’après l’enquête Français de nos régions. Les frontières en traits blancs fins signalent les limites de départements.

Le saviez-vous ? Il existe un grand flottement dans la prononciation des consonnes finales de mots qui se terminent par la séquence -il. En France comme en Suisse, sourcil rime avec cil ; alors qu’en Belgique, on ne prononce pas la consonne finale de ce mot (v. la carte ici). Jusqu’au siècle dernier, il était courant de ne pas prononcer la consonne finale de mots comme nombril, baril, gril – habitude que l’on a conservée pour des mots comme outil ou fusil. Les Québécois sont de ce point de vue plus cohérents que les Européens. Outre-Atlantique, la non-prononciation du -l final dans les mots comme persil, sourcil, nombril ou baril est la règle !

Cent euros

Comme pour le mot vingt (du moins selon une majorité de francophones de France, v. figure 5 ci-dessous), on ne prononce pas la consonne finale du mot cent quand ledit mot est suivi d’une pause. Quand cent est suivi du mot euro, c’est une autre affaire.

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Dans l’une de nos enquêtes, nous avions posé la question suivante :

« Cette image présente un billet de 100 €. Comment prononcez-vous ces deux mots ensemble ? ». Trois possibilités étaient offertes aux participants (qui avaient le choix de sélectionner plusieurs réponses) :

  • cen_euros (sans liaison entre les deux mots) ;
  • cenT_euros (vous faites la liaison avec -t-) ;
  • cenZ_euros (vous faites la liaison avec -z-).

La carte ci-dessous indique l’aire des participants ayant revendiqué faire la liaison entre cent et euros au moyen de la consonne -t- :

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Figure 2. Aire de (non-)prononciation de la consonne de liaison -t- entre les mots cent et euros dans l’expression « cent euros », d’après l’enquête Français de nos régions. Les frontières en traits blancs fins signalent les limites de départements.

Les participants qui font la liaison entre cent et euros au moyen de la consonne -t- sont originaires de la partie septentrionale de l’Hexagone, à l’exclusion de la Bretagne et de l’Alsace-Lorraine. Est-ce que cela veut dire que les participants vivant dans la zone orangée parlent plus correctement que les autres ? Nous ne le pensons pas. Dans ce contexte, la liaison entre cent et euros n’est pas obligatoire : de fait, on n’enfreint aucune règle si on ne réalise pas la liaison entre cent et euros !

Encens

Les dictionnaires de référence signalent qu’on ne prononce pas le -s final du mot encens. La prononciation de cette consonne est pourtant répertoriée dans certains ouvrages plus spécialisés (v. TLFi). D’après notre carte, la prononciation du -s final du mot encens est plutôt caractéristique du français du Sud-Ouest :

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Figure 3. Aire de (non-)prononciation de la consonne finale du mot encens, d’après l’enquête Français de nos régions. Les frontières en traits blancs fins signalent les limites de départements.

Dans un billet relatif aux régionalismes du Grand (Sud-)Ouest (pour le consulter, c’est par ici), on vous parlait de déjà de la prononciation facultative du -s final dans le mot encens (et on vous disait que cette prononciation se retrouvait également en Suisse romande). Dans ce billet, on vous parlait aussi de la prononciation du -s final du mot moins, que l’on reprend ici sous une forme stylisée :

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Figure 4. Aire de (non-)prononciation de la consonne finale du mot moins, d’après l’enquête Français de nos régions. Les frontières en traits blancs fins signalent les limites de départements.

Vingt

Dans les Vosges comme en Alsace et en Lorraine, le nom du nombre 20 ne rime jamais avec le mot qui désigne la boisson alcoolisée que l’on produit à partir de raisin fermenté, à savoir le vin. Dans le Nord-Est de la France (comme c’est le cas en Suisse romande et en Belgique, v. la carte ici), on fait entendre le -t final du mot vingt quand on le prononce devant une pause !

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Figure 5. Aire de (non-)prononciation de la consonne finale du mot vingt, d’après l’enquête Français de nos régions. Les frontières en traits blancs fins signalent les limites de départements.

Ni le TLFi ni les dictionnaires de grande consultation ne signalent cette prononciation. On la retrouve toutefois dans le Wiktionnaire.

La prononciation de la consonne finale du mot vingt est un marqueur fort de l’identité des francophones du grand Est. On retrouve par exemple ce trait de prononciation mis en avant sur des articles destinés à promouvoir l’identité lorraine :

A gauche, carte postale « Diplôme du vrai Lorrain » (source) ; à droite, t-shirt « Je suis Lorrain, je dis pas vingt, je dis vinte » (source)

Passons à présent au timbre des voyelles. De nombreux francophones ne font pas la distinction, quand ils parlent, entre des mots comme brun et brin, saute et sotte ou piquet et piqué. En d’autres termes, les mots de chacune de ces paires riment : le timbre de leur voyelle est identique.

Brun se prononce différemment de brin

En français, de nombreux traités de prononciation signalent que le mot brin (qui désigne une pousse de graine) se prononce différemment du mot brun (qui désigne une couleur similaire au marron). Sur le plan articulatoire, la différence tient à la position des lèvres, essentiellement : la voyelle de brun est prononcée avec les lèvres plus étirées que la voyelle de brin.

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En 1941, André Martinet, alors prisonnier dans un camp en Allemagne, propose à ses codétenus de répondre à une série de questions quant à leurs habitudes de prononciation en français (45 questions, 409 répondants). Les résultats de cette enquête, qui seront publiés en 1945, livreront un témoignage sans équivalent jusqu’alors. La carte ci-dessous a été générée à partir de la question « Prononcez-vous de façon identique brun et brin ? », dont l’analyse détaillée figure aux pages 148-150 de l’ouvrage de Martinet :

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Figure 5. Pourcentage de participants à l’enquête d’A. Martinet ayant affirmé faire l’opposition, à l’oral, entre les mots brin et brun. Les frontières en traits blancs fins signalent les limites de départements.

Comme on peut le voir, l’opposition entre les voyelles de brin et de brun était connue de bon nombre de francophones en 1940. Le foyer de disparition semble avoir été Paris et sa région (bien que les deux mots ne semblaient déjà plus s’opposer en Bretagne). Qu’en est-il, près de 80 ans plus tard ? On peut voir sur la carte ci-dessous, générée à partir des données de nos enquêtes, que la perte de l’opposition a largement conquis la partie septentrionale de la l’Hexagone, mais qu’elle s’est bien maintenue dans la partie méridionale :

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Figure 6. Aire de (non-)opposition entre les voyelles de brun et de brin, d’après l’enquête Français de nos régions. Les frontières en traits blancs fins signalent les limites de départements.

Saute se prononce différemment de sotte

Les ouvrages de référence vous diront que des mots comme saute et sotte se prononcent de façon différente. Le mot saute se prononce avec une voyelle fermée (comme dans les mots « dos » ou « beau »), alors que le mot sotte se prononce avec une syllabe ouverte (comme dans « dort » ou « porte »).

NB : la règle s’applique aussi aux paires de mots haute/hotte, paume/pomme, côte/cotte, môle/molle, etc.

Ces dictionnaires n’ont sûrement pas été écrits par des Méridionaux, car comme le montre la carte ci-dessous, il n’y a pas de différence, dans le français du Midi, entre des mots comme saute et sotte. Les deux sont prononcés avec un o ouvert (avec la voyelle du mot « dort ») :

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Figure 7. Aire de (non-)opposition entre les voyelles de saute et de sotte, d’après l’enquête Français de nos régions. Les frontières en traits blancs fins signalent les limites de départements.

Pour vérifier cette répartition, on a présenté le stimulus sonore ci-dessous à un autre panel de participants. Après écoute du stimulus, les participants devaient dire laquelle des deux prononciations entendues correspondaient à leur propre prononciation du mot « rose » :


La carte obtenue à la suite de l’analyse des résultats confirme ce que la première carte a permis de mettre au jour :

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Figure 8. Aire de la prononciation de la voyelle finale du mot rose, [o] vs [ɔ] , d’après l’enquête Français de nos régions. Les frontières en traits blancs fins signalent les limites de départements.

Piquet se prononce différemment de piqué

Les puristes recommandent une prononciation ouverte de la voyelle finale de mots comme piquet ou piquait (comme dans la voyelle du mot « mère »), une prononciation fermée de la voyelle finale d’un mot comme piqué (comme les voyelles du mot « été »). Aujourd’hui, la voyelle ouverte tend à disparaître au profit de la voyelle fermée, ce qui se traduit par une prononciation fermée des voyelles finales des mots piquet et piquait (mais aussi de mots comme poulet, lait, jouet, etc.). D’où des confusions orthographiques du type :

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Source : Bescherelle ta mère.

On a longtemps pensé que cette particularité de prononciation était typique du Midi de la France. La carte ci-dessous montre que l’absence de différence, sur le plan de la prononciation, entre des mots comme piquet et piqué, est en fait beaucoup plus étendue :

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Figure 9. Aire de (non-)opposition entre les voyelles de piquet et de piqué, d’après l’enquête Français de nos régions. Les frontières en traits blancs fins signalent les limites de départements.

Comme précédemment, nous avons souhaité vérifier cette répartition. A cette fin, nous avons présenté le stimulus sonore ci-dessous à un autre panel de participants. Après écoute du stimulus, les participants devaient dire laquelle des deux prononciations entendues correspondaient à leur propre prononciation du mot « poulet » :


De nouveau, la carte obtenue à la suite de l’analyse des résultats confirme ce que la première carte a permis de mettre au jour :

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Figure 10. Aire de la prononciation de la voyelle finale du mot poulet, [e] vs [ɛ] , d’après l’enquête Français de nos régions. Les frontières en traits blancs fins signalent les limites de départements.

Le reste de la France se laissera-t-il conquérir par la perte de l’opposition entre é et è ? Seul l’avenir nous le dira… En attendant, on vous laisse vous divertir en lisant les commentaires sur ce forum, portant sur la prononciation du mot « lait »…

Le mot de la fin

Certains mots peuvent être prononcés de deux façons, et aucune des variantes en circulation n’est meilleure ou plus correcte que l’autre (contrairement ce que nous enseignent les dictionnaires et les ouvrages normatifs). Ces variantes font partie de la langue, et sont liées à l’identité des francophones : à vous d’en jouer pour essayer de vous fondre dans la masse, ou au contraire pour revendiquer votre origine régionale !

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A propos Mathieu Avanzi

Mathieu Avanzi est linguiste. Il a défendu une thèse portant sur l'intonation du français en 2011, et effectué plusieurs séjours postdoctoraux en Belgique (Louvain-la-Neuve), en France (Paris), au Royaume-Uni (Cambridge) et en Suisse (Berne, Genève, Neuchâtel et Zurich). Après avoir été maître de conférences à Sorbonne Université (Paris IV) au sein de la chaire Francophonie et variété des français, il a été nommé professeur ordinaire à l'université de Neuchâtel, où il dirige le Centre de dialectologie et d'étude du français régional. Ses travaux portent sur la géographie linguistique du français, sujet auquel il a consacré plusieurs articles et ouvrages.

98 réponses

  1. Je suis Suisse, de la région lausannoise. J’ai souvent l’impression que l’accent dit « français », au sens bien sûr trop généraliste du terme, comme on le perçoit ici, est caractérisé par une sorte de paresse labiale et linguale par rapport à l’accent dit suisse pour des Français.
    Mais, vous le savez sans doute, il y a presque autant d’accents suisses que de cantons !
    Je m’explique sur cette notion de paresse. Pour prononcer le mot « brun » il faut plus d’efforts des lèvres que si on le prononce « brin ». Idem pour poulet. Si on prononce « poulè » on ouvre plus la bouche que pour dire « poulé ». Idem pour encens, vingt. En supprimant telle ou telle finale, on s’épargne des efforts de phonation, peut-être …

    1. Edgar

      Mmh… La « différence d’effort » entre les deux prononciations me semble moins évidente ici que le cliché suisse sur la soi-disant paresse des Français…

    2. Julien Galzagorri

      Je suis breton et un c’est pour moi toujours prononcé in à tel point que j’ai découvert la prononciation du sud bien tard. Et pour poule, dans le sud même les cours de français de ma fille explique de prononcer poulet avec le son é. C’est tout autant choquant pour moi qui a toujours dit poulè comme poulètte et non pas poulétte.
      C’est drôle tout çà.

      1. DE TROGOFF Pierre

        Je suis breton aussi et j’ai toujours bien distingué les deux. C’est bizarre car je n’entends jamais des mots comme « humble » ou « défunt » prononcés comme si le « un » était « in ». J’ai du mal à comprendre qu’on ne fasse pas la différence entre ces deux sons.
        Le mot « poulet » se prononce traditionnellement avec le son « è » (accent grave) et non « é. C’est aussi le cas des mots se terminant par « et » (muguet, poignet, châtelet, verset, etc), Inversement les terminaisons « ez », « er » sont prononcés é (accent aigu).A la radio, à la télévision , ces nuances sont généralement bien respectées.

  2. […] Dans l’un des premiers billets que nous consacrions aux variantes de prononciation du français, on présentait une carte montrant que l’-s final du mot moins était surtout audible dans le sud-ouest de la France, et dans une moindre mesure dans le sud-est de ce pays, la Corse faisant toutefois bande à part: […]

  3. DE TROGOFF Pierre

    Au sujet de la prononciation de « brin » et de « brun » je suis en complet désaccord. Surtout avec la dernière carte présentant la France du sud comme ayant seule conservé la distinction. Je trouve que c’est faux. Etant du nord-ouest de la France (Bretagne) j’ai toujours bien fait la différence. Mon épouse d’une région située à 250 km aussi. Mais je ne vais pas affirmer qu’il n’existe pas des gens qui ne font pas de différence, mais je me demande si cela a un lien avec la situation géographique.
    Il est pourtant remarquable aujourd’hui que dans les médias en France (nationaux et d’ailleurs le plus souvent parisiens) cette distinction entre « un » et « in » est bien faite et ce quels que soient les intervenants (journalistes, animateurs, et autres intervenants, même le simple quidam). On n’entend personne (ou alors c’est rare) prononcer, des mots courants comme « un », « quelqu’un », ou « aucun » comme si c’était « in », quelqu’in ou « aukin ». Je vous invite à écouter.
    Il suffit d’écouter comment est prononcé le « un » [œ̃] dans TF1 (télévision), Europe 1 (radio) et le « in » [ɛ̃] dans « France Inter » pour donner de simples exemples.
    Pour ma part j’ai l’oreille bien exercée pour bien les distinguer : in c’est [ɛ̃] (comme dans pain ), un c’est [œ̃] (comme dans « un ») en alphabet phonétique international.

    C’est bizarre mais je n’ai jamais, vraiment jamais, entendu le mot (rare) « Les Huns » ([œ̃]) prononcé comme si c’était « Les Hins » ([ɛ̃]).

    On parle de jeunes générations qui ne la feraient plus cette distinction. Je n’en suis pas persuadé. Il y a peu j’ai vu un reportage d’adolescents sur leur bonne ville d’Autun (Bourgogne), c’est plutôt la France du centre-est, qui assurément ne prononçaient pas Autin [ɛ̃], mais bien Autun [œ̃]. J’aurais plein d’exemples.
    Mais je pense aussi qu’il y a des gens qui confondent les deux voyelles nasales, et aussi beaucoup qui ont du mal à expliquer la différence (tout en la marquant bien dans certains mots) et ceci est important car ces 2 sons sont considérés très proches.

    Je pense qu’il y a aussi souvent des confusions entre « é » et « è »,entre les deux formes de o ([ɔ] et [o]), entre les deux formes de a ([a] et [ɑ]), notamment. Ces confusions ne sont pas non plus liées à la situation géographique en France, du moins pas forcément. Il est donc difficile d’en tirer une conclusion
    certaine sur la disparition de l’une ou de l’autre forme de prononciation.

    1. Lombard

      Il y a un mot au moins qui est souvent déformé : « empreinte ». Il est souvent prononcé « emprunte ». C’est très fréquent dans les séries policières où ce mot revient régulièrement.

  4. Aurélien

    Bonjour,
    La prononciation de certains mots est-elle liée aux langues régionales ?
    Par exemple, la prononciation en « é » des mots comme poulet ou bouquet semble typique du sud de la Loire (territoires historiquement occitan, poitevin-saintongeais ou marchois).
    Cordialement.

  5. Bernier

    Je ne sais pas de quoi vous parlez à propos de un et ou de in car en ce qu’il me concerne je les prononce de la même manière l’un comme l’autre , comme pour le chiffre 1. Depuis une demie heure j’essaie de modifier la prononciation de 1 et n’ arrive pas à percevoir de différence entre ces deux 1 possibles. Ma seule explication probable personnelle est d’avoir un déficit important d’au moins 50% dans les aigus à des tests d’audiométrie effectués dans les bilans de santé pour demeurer médecin pompier .

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